S02 Épisode 3 : L’île de Vancouver en express.

On quitte les Rocheuses Canadiennes direction Vancouver. Visiter les villes, ça ne nous intéresse pas donc on trace notre route et on prend le ferry pour accoster sur l’île de Vancouver.

En arrière plan, la quête d’un garagiste sera un peu le fil rouge de cet épisode…

Suivre le Z-Event à Kamloops

Nous sommes début Septembre et un événement caritatif se déroulera du 8 au 11 sur Twitch, organisé par Zerator: le Z-Event. Ceux qui nous connaissent bien savent qu’on ne peut louper ça sous aucun prétexte! Et ça tombe plutôt bien niveau timing car on ferait bien une pause prolongée, avec un peu de confort. On a donc réservé un AirBnb dans la ville de Kamloops, à mi-chemin entre les Rocheuses et Vancouver. Une douche chaude avec de l’après-shampooing, une machine à laver avec de la lessive, une télé et un bon lit, nous voilà comblés pour les quatre prochains jours. Il y a pas mal de vignobles dans le coin donc on en profite pour s’acheter une bouteille de vin rouge, dégustée lors d’une partie de Terraforming Mars.

La seule ombre au tableau: le van aurait bien besoin d’aller voir un garagiste. La courroie accessoire est abîmée et on a toujours notre fuite au réservoir d’essence qu’on voudrait vérifier. Comme on est dans une grande ville pour quelques jours, ça ne devrait pas poser de problème! Et si, personne ne peut (ou veut?) nous prendre d’ici deux semaines. Et bien petit van, nous te faisons confiance, on va rouler comme ça jusque Vancouver !

Arrivés dans cette grande ville, on se dirige directement vers notre spot sélectionné par Camille : Spanish Banks Beach. Située à l’ouest de Vancouver, cette longue plage s’étend sur plusieurs kms avec des parkings tout du long où plusieurs vans et camping-cars passent la nuit.

L’île de Vancouver

Le lendemain on prend le ferry depuis Horseshoe Bay jusque Nanaimo. On retente notre chance auprès des garagistes. On se dit qu’on adaptera notre visite de l’île en fonction de leurs disponibilités. Le premier qu’on va voir sera également le dernier, nous indiquant que tous les garages de la ville affichent complet pour les deux prochaines semaines. Bon.

On part donc direction Tofino, un petit port de pêche niché à l’ouest de l’île, pour visiter le parc national Pacific Rim. On y arrive un peu tard et le camping du parc, Green Point Campground, affiche complet. Mais on sait comment ça marche maintenant, il y a toujours une petite place; et en effet, ils ont un « overflow parking » qui fera l’affaire. En bonus, on peut même prendre une douche chaude! Dans le parc, on visite les charmantes petites baies des plages vierges où quelques braves surfeurs affrontent le froid; et la « Rain Forest», une fôret de cèdres rouges centenaires très mousseux.

Mais le point fort de cette journée restera Tacofino. Sur les conseils de nos amis Luc et Melissa, nous avons mangé dans ce food truck servant des tacosburritos et gringas super frais, bons et pas chers! Le Routard le qualifie de « fast slow food » et ça se comprend. Il y a toujours une queue d’environ 1h avant la prise de commande; mais la dégustation vaut largement l’attente. Et alors, quel goût !

Ensuite, on se dirige vers Ucluelet, pour observer la côte. On aperçoit des phoques au loin, jouant avec un kayakiste. Sur le retour, on s’achète des bières locales puis on se dirige vers notre camping du jour: le Surf Junction Campground qui, à défaut d’offrir des douches gratuites, dispose d’un jacuzzi extérieur pour se détendre en fin de journée.

Vico retente d’appeler des garagistes sur Vancouver pour avoir un rendez-vous à notre retour, en vain. Voilà, c’était l’info fil rouge.

On se dirige maintenant vers le sud de l’île. On fera un arrêt à mi-chemin, qu’on a déjà trouvé sur iOverlanders, au bord du Cowichan lake. Sur la route, on s’arrête à Wally Creek et Cathedral Grove pour observer une ultime fois ruisseaux et fôrets. Puis on s’engage dans la route proposée par Google Maps pour le lac. Un mec est posté à une barrière où il est indiqué que tous les véhicules doivent s’arrêter. On procède. Pas très avenant, il marmonne deux trois mots d’anglais pour nous demander notre destination. Je réponds un peu au hasard Pine Point qui était l’un des camps qu’on avait repérés. Il répond: « Ok, dans 5 kms, tournez à gauche et surtout ne passez pas la barrière jaune ». Ok. Puis on s’engage sur cette bumpy road qui devient caillouteuse. Victor, un peu perplexe, s’aperçoit que normalement il nous reste une cinquantaine de kilomètres. L’itinéraire proposé par GMaps se situe derrière la barrière jaune et est donc privé, interdiction d’y entrer. Finalement, on établit notre camp à Windy Point, à bel et bien 5 kms du poste. Le lendemain, on rebrousse donc chemin pour prendre la véritable route qui mène au lac Cowichan. Sur place, on se commande une bonne pizza Mushrooms Bacon Burger!

Entre-temps, on parvient ENFIN à trouver un garagiste sur Vancouver qui veut bien nous prendre dans quelques jours pour remplacer notre courroie! YOUHOU

On adapte donc nos derniers jours sur l’île en conséquence. En attendant, il nous reste un peu de route à faire avant d’arriver sur la côte sud-ouest. On y arrive par Port Renfrew qui est le départ du West Coast Trail. Au programme, on contemple la côte le long de la Botanical Beach Loop. On peut apercevoir les États-Unis de l’autre côté. Puis on déguste un Fish&Chips dans le sympathique pub du village. On s’arrête également voir la China Beach et la French Beach. Au loin, on peut entrevoir des souffles de baleines.

Finalement, on remonte tranquillement vers Victoria pour aller prendre le ferry à Swartz Bay. On a une journée à tuer avant le rdv chez le garagiste et on ne sait pas trop quoi faire sur Vancouver. Comme ça fait longtemps qu’on a pas pris une bonne douche chaude, on décide d’aller à la piscine. Activité et douche, on fait d’une pierre deux coups!

Dénouement de la quête du garagiste

On débarque chez Reg, qui en deux deux, vérifie l’état de notre ancienne courroie accessoire et en commande une neuve. Elle est livrée et remplacée dans l’heure. On reprend la route direction les États-Unis quand, après quelques kilomètres, un bruit inédit est détecté par les oreilles aguerries de Victor. La courroie, elle couine sans arrêt, dès le démarrage. On retourne donc inquiets voir Reg, qui après consultation nous indique que c’est un élément neuf dans un vieil engin et qu’après quelques kilomètres, ça devrait se détendre et disparaître. On roule, on erre, histoire de voir si réellement le bruit disparaît, en vain. On est déprimés. On hésite clairement à rester dans le coin pour retourner chez notre garagiste ou partir comme des fous avec une courroie à deux doigts d’exploser.

Allons-nous finalement passer la frontière A-MÉ-RI-CAINE ?

Vous le saurez dans le prochain épisode.

Pour les plus curieux d’entre vous, la page Où sommes-nous vous montre un aperçu de notre parcours via Polarstep!

Allé, bye-bye!

Cam & Vico

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