Après plus ou moins deux mois au Pérou, on a publié seulement 2 épisodes… On a pris énormément de retard mais nos destinations et activités ne pouvaient pas faire l’objet d’un article entier. Du coup, voici un article un peu fourre-tout, KDO, qui met en lumière la diversité de notre périple péruvien.
Arequipa et canyon de Colca.
Après une nuit de bus confort et bon marché, on arrive à Arequipa, Arequipa, Arequipaaaaaaaa (seuls les voyageurs comprendront cette référence à la gare routière). Très jolie ville, toute blanche, entourée de volcans au sommet enneigé. La place est typique de chez typique. Nommée Plaza de Armas, comme toutes les places centrales du Pérou, elle dispose d’une fontaine en son centre et est encadrée d’arches. Nous, on est à deux pas de cette place. Pour rester dans le typique, on a décidé de goûter le cuy. D’aspect, c’est pas très appétissant quand il t’apporte un cochon d’Inde entier frit.. mais le goût se rapproche du lapin, c’est plutôt pas mal !
Ce qui nous intéresse nous, c’est le canyon de Colca ! Il est le canyon le plus profond du monde, et nous, on va le descendre et le remonter. On part en léger, pas besoin de nos gros sac pour seulement 3 jours de rando. Au programme : départ de Cabanaconde, descente jusqu’à Llahuar, petite remontée en bus puis re-descente jusqu’à l’oasis et enfin la remontada del canyon.
Jour 1 : Descente jusqu’aux thermes !
Après un bon petit-déjeuner, on s’élance dans nos 11 kms de descente, avec 1200m de dénivelé négatif. Le temps est magnifique. En se rapprochant du bord du canyon, on aperçoit notre destination du jour : Llahuar. La descente est un peu fatiguante, le chemin caillouteux et il fait chaud. Après quelques heures, nous parvenons à la casa de virginia, petite auberge avec vue sur le canyon. L’aubergiste nous fait faire le tour de son jardin, nous parle de ses projets d’agrandissement, nous montre ses cuys. Il nous prépare également un petit repas bien fameux.
Programme de l’après-midi : détente aux thermes du village, juste à coté de la rivière. L’endroit est super sympa, les piscines d’eau chaude débordent directement dans la rivière et il n’y a pas grand monde. Nous y retournerons même la nuit tombée pour profiter seuls du ciel étoilé dans l’eau chaude. Petite frayeur en allant se coucher : on trouve un petit scorpion sous l’oreiller. Les coups de claquettes ne lui faisant rien, on demande de l’aide à l’aubergiste. À priori, il n’était pas dangereux.
Jour 2 : Oasis is good !
Pour se rendre au prochain village, on prend un bus jusqu’au mirador (on avait la flemme de monter sous ce soleil, les thermes nous ont ramollis). On descend ensuite sur 5kms jusqu’au bas du canyon. Légèrement surèlevé, se trouve l’oasis de Sangalle, petit coin de paradis vert au cœur du canyon. Nous posons nos affaires dans un petit hôtel avec piscine. L’endroit est très agréable, frais, vert… Quelques cocktails, un plouf dans la piscine, voilà de quoi occuper correctement notre après-midi !
Jour 3 : La remontée de la mort.
Comme d’hab, Camille en fait des caisses lorsqu’il s’agit de monter un peu… En même temps, c’est conséquent : 5,7kms avec 1100m de dénivelé positif. L’objectif est de réussir à choper un bus au sommet vers 10h du matin pour repartir directement à Arequipa. Nous partons donc vers 6h du matin à la frontale. On est loin d’être les premiers, on peut d’ailleurs voir les différents cortèges de lampes frontales le long du chemin sinueux qui nous attend. Au final, l’effort n’est pas si intense et nous parvenons vers 9h30 au village, pour une journée de bus vers Arequipa.
Lignes de Nazca.
Nazca, ville connue principalement pour ses mystérieuses lignes. Elles représentent de simples lignes, figures géométriques ou animaux. Elles mesurent d’une dizaine de mètres jusqu’à 300 m de longueur ! Pour les observer, rien de mieux qu’un petit vol à bord d’un coucou. Pendant 45mn, nous avons survolé ces géoglyphes. On s’attendait à des trucs IMMENSES et on a presque eu du mal à trouver le premier, du fait de l’altitude. En tout cas, c’était impressionnant. On se demande vraiment comment ils ont pu faire des lignes aussi grandes et droites dans une période contemporaine à Jésus-Christ… Le petit garçon avec nous était à deux doigts de vomir. En même temps, ça secouait pas mal vu qu’à chaque figure on faisait des gros 360° pour que tout le monde puisse bien voir les tracés.
Dans notre vidéo, vous ne verrez absolument rien. On a essayé de prendre des photos sans succès. Donc j’ai demandé à mon amis Google pour que vous ayez un petit aperçu si vous ne voyez pas du tout de quoi on parle.
Lima = aéroport.
Lima, Lima, que dire de la capitale péruvienne ? Vous connaissez notre non-amour des villes, ça ne nous intéresse PAS DU TOUT. Du coup, pour nous Lima c’était plutôt des allers-retours aéroport/guesthouse à côté de l’aéroport. On dormait chez des gens hyper chaleureux entre nos voyages vers l’île de Pâques et Iquitos.
On a quand même fait un court séjour à Miraflores, the quartier touristique de Lima. Il est idéalement situé en bord de mer. Bord de mer qui est absolument moche, industriel, avec du sable gris et une mousse constante… On s’est offert le plaisir de manger un bon ceviche. C’est comme un carpaccio mais avec des gros morceaux de poissons. Après 30 minutes d’attente, resto hyper hype, on a dégusté chacun une énorme assiette remplie de poisson cru baignant dans un jus citronné. Délicieux.
Huaraz et Laguna 69.
Après notre étape dans la jungle amazonienne, on se dirige vers Huaraz, capitale du trek dans la cordillère blanche. C’est ici qu’on retrouve Erica (#Atacama #FestivalDeLaDune) après 4 mois de voyage complètement différent du notre ! On s’est dit qu’on allait faire le trek le plus connu des environs : le Santa Cruz, 4j dans la Cordillera Blanca. Mais, elle revenait d’une trek de 8j et nous, baaaaah, on avoue avoir eu la flemme.
On se décide de faire la randonnée qui monte jusqu’à la Laguna 69. On prend donc un bus à 5h du matin, le départ de la marche étant à 4h de route du centre. Puis on monte les 8kms qui nous séparent de ce lac haut-perché. Le temps est magnifique, l’eau turquoise, et on est entourés de nevadas, ces montagnes au sommet toujours enneigé.
Initiation au surf à Huanchaco.
Pour tout vous dire, on a craqué sur un AirBnb à Huanchaco, ce qui a considérablement augmenté notre flemme de trek à Huaraz ! En effet, ça fait un mois qu’on y pense et qu’on a hâte de prendre des cours de surf sur les côtes péruviennes. On a décidé de se rendre sur la plage de Huanchaco, à côté de la grande ville de Trujillo. Il parait que les vagues sont bonnes pour les débutants et que la ville est calme. PARFAIT.
On s’installe donc dans notre AirBnb de luxe. Tout est propre et neuf. On a notre cuisine avec gazinière (dont le four qui marche, chose que nous n’avons pas vu souvent depuis le début de notre périple), notre douche à l’italienne et en supplément une terrasse avec vue sur la mer. Il y a même un lave-linge à disposition, autrement dit, le rêve.
Au programme donc : cours de surf le matin, chill l’aprem. On se rend à l’école Muchik, merveilleusement bien notée sur TripAdvisor. On réserve deux cours, après, ce sera pratique solo. Malheureusement, vous ne verrez pas nos premiers pas surfistique en vidéos. On était bien trop concentrés.
Mira tu ola… Rema, rema, remaaaaaa…. ARRIBAAAAA ! ….. Muy bien chicos !
On a réussi à prendre des vagues dès le premier cours, trop contents. Après, quand on a pratiqué tous les deux, c’était un peu plus compliqué. Le prof, lui, il sait lire les vagues, lesquelles il faut prendre, etc. Nous, il faut encore qu’on s’entraîne ! Mais on s’est bien amusés. Le seul truc embêtant, c’est qu’il n’y avait pas de sable sur cette plage, uniquement des cailloux qui te déchiraient les pieds à peine tu les effleurais.
Mancora, ultima playa.
Dernier arrêt, un centaine de kilomètres de la frontière, Mancora. Dans les guides, la ville est décrite comme paradis des surfeurs qui veulent faire le fête. On a donc pris, en tant que bon vieux couple de papi, une auberge à l’extérieur du centre-ville, bien loin des jeuns qui boivent de l’alcool ! Et pour ce qui est du surf, … LOL. Nous qui voulions mettre en pratique nos précédents cours, on a bel et bien été déçus quand on a vu qu’il n’y avait qu’une unique vague sur 5 mètres de large dans un coin avec des cailloux… Bon, y’avait peut-être d’autres spots, mais on n’a pas cherché.
Du coup, le programme s’est transformé en chill sur transats à organiser nos prochaines étapes en Équateur. C’est vrai que la plage était beaucoup plus sympa, chaude avec du sable SAUF pour les piqures de méduse !
C’était plein de petits moments fort agréables. Le Pérou nous a beaucoup plu car il est impossible de s’y ennuyer. C’est pas que de la rando ou toujours les mêmes paysages/activités. Pas cher, bonne bouffe = un régal pour nous et notre budget.
La suite ? Nous traverserons de nuit la frontière équatorienne, depuis Mancora jusque Cuenca, ou plus loin encore. Nouveau pays, nouveaux paysages, nouvelles aventures.
À bientôt les gringos,
Cam & Vico