Après de longues hésitations, on s’est enfin décidé à se rendre sur l’île de Pâques. Oui, c’est vrai qu’il était plus logique d’y aller quand on était à Santiago au Chili mais les prix étaient exorbitants. Là encore, c’est pas donné comme semaine mais c’est comme des vacances pendant le voyage !
Arrivée sur l’île de Pâques.
Du coup, départ depuis l’aéroport de Lima, direction l’île de Pâques avec une escale à Santiago évidemment. Nous sommes choqués de la taille de l’avion qui se rend sur cette île. Il est énorme ! À vue d’œil, au moins 300 passagers, avec une moyenne d’âge à 60 ans. Ça change. On profite d’avoir des écrans pour regarder quelques films en sirotant bière et vin blanc. Peut-être que la compagnie tente ainsi de justifier le prix de son vol… Bref, nous arrivons à destination, récupérons nos gros sacs et sortons de l’aéroport. BAM, direct dans l’ambiance, on nous accueille à coup de « Iorana ! » et colliers à fleurs.
On découvre le camping Mihinoa idéalement situé au bord de l’océan. On s’offre le luxe d’une location de tente. Je dis luxe car c’est vraiment pas donné… 19$/pers/nuit pour du camping… En tout cas, y’en a de la tente ! On commence à s’inquiéter du nombre de touristes présents sur l’île…
Malheureusement, Camille a mal vécu l’atterrissage. Ses oreilles sont encore bouchées et douloureuses. À ça s’ajoute une petite fièvre des familles. La première journée s’annonce de type repos. On organise notre séjour, on fait quelques courses #4€1LdeLait. Sur ce coup, on a été malins en achetant à Lima des denrées basiques (pâtes, riz, thon) ! Puis on s’installe sur un banc, 5 minutes avec toi, à regarder les vagues tant qu’il y en a. À l’heure où le soleil se couche, nous aussi.
Exploration de l’île en deux roues.
Deuxième journée, on achète nos entrées du parc national Rapa Nui (80$/pers) qui nous permettent de visiter l’intégralité des sites de l’île. Ensuite, on part à pied vers le volcan Rano Kau. Sur le chemin, personne. C’est à se demander ce que font les touristes ! Arrivés au point de vue, quelques agences pointent le bout de leur nez. On comprend que les touristes ne sont pas ceux qu’on à l’habitude de voir mais plutôt des personnes plus vieilles, riches et fainéantes. Dans le cratère du volcan se niche un lac parsemé de roseaux. À peine le temps d’observer cette nature qu’on se prend une grosse averse dans la tronche. Deux minutes plus tard, on est trempés jusqu’au slip. On se rend tout de même au village cérémoniel D’Orongo, où l’on découvre le rituel de l’homme-oiseau et nos premiers pétroglyphes. On repart pour 7kms sous la pluie quand un couple chilien nous propose de nous ramener au centre de Hanga Roa, à quelques pas de notre camping ! La chance. Par contre, nos chaussures resteront trempés jusqu’à la fin de notre séjour… #BonjourL’Odeur.
Troisième jour : à vélo ! On loue nos vélos la veille pour 10000$CH/pers la journée. On part après le petit-dej pour le nord de l’île. On longe cette côte sauvage, parcourant un vingtaine de kilomètres. Au programme : grottes, ahus (plateforme cérémonielle de pierre) et Moais.
Point culture : les Moais. Les Rapa Nui ont créé ces géants de pierre pour représenter leurs ancêtres, dirigeants ou ancêtres importants, qui, après la mort, avaient la capacité d’étendre leur « mana » ou leur pouvoir spirituel sur la tribu, afin de la protéger. (Plus d’infos ici !)
Quatrième jour : à scooter ! La location de scooter était un peu plus compliquée. Normalement, c’est toujours Victor qui conduit. Mais là, avec son vieux permis rose, il lui est impossible de louer un scooter sur l’île. En revanche, Camille, équipée de son nouveau permis, a bien le petit icône scooter qui lui octroie le droit de conduire cet engin. C’est sa première fois, première fois qu’elle va conduire un deux roue, sur l’île de Pâques. L’agence lui remet les clés. Elle est stressée et ne sait pas comment démarrer, ni avancer, ni freiner, ni tourner,… et tout ça, dans la rue la plus passante. Après avoir pris en main le scooter, c’est parti pour un tour de 40kms de l’autre côté de l’île. Victor se fait un plaisir de conduire en dehors de la route, au plus grand bonheur de Camille qui n’aime pas trop les chemins caillouteux.
On se rend sur le site du volcan de Rano Raraku, la nurserie des Moais. En effet, c’est ici que les Moais étaient taillés à même la roche. On observe près de 600 statues inachevées, à demi-enterrées ou plus ou moins effondrées.
Ensuite, on arrive sur le site de l’Ahu Tongariki, le plus grand de l’île où se dressent 15 Moais tournant le dos à l’océan. On aurait dû y aller pour le lever du soleil mais le temps et la non-aisance de Camille sur le scooter nous ont vite fait changer d’avis ! Au moins à ce moment là, on profite du soleil quasiment sans aucun autre touriste.
On finit notre tour par des plages de sable fin. À Anakena, plage paradisiaque, se trouve notre dernier site de Moais mais aussi tous les touristes qui viennent lézarder au soleil. Ni une, ni deux, on repart chez nous.
Dernière activité du séjour : le spectacle de la troupe Kari Kari. Ce ballet culturel nous transmet un peu des traditions anciennes à travers danse, musique et chant. On retrouve une ambiance polynésienne, mélange entre haka et Lilo & Switch.
Après ces quelques jours dépaysants, on retourne dans la grisaille de Lima. Notre prochaine étape sera sûrement la survie en jungle amazonienne. Mais avant ça, on fera un petit article sur quelques villes péruviennes visitées et activités associées !
Zeubi,
Cam & Vico
PS: Petit coucou à Fabienne, tutrice d’alternance de Camille qui rêve d’aller sur l’île de Pâques ! Et encore merci à tous les collègues Michelin !
Trop contente d’avoir enfin rattrapé mon retard dans le suivi de votre périple. Camille je suis fan de ta petite danse à la fin j’espère que tu nous feras la même à ton retour 🙂
Tu as le rythme cam il ‘e manque que le costume
J’ai beaucoup aimé’ ton interprétation de Lilo et Stitch Camille. (Switch? Déformation ? Manque de votre switch ?)
Love